Le paysage financier est resté relativement calme sur les marchés des devises, malgré des fluctuations importantes sur les marchés obligataires. À l’approche de l’investiture de Donald Trump, le dollar a peu varié la semaine dernière, même après un rapport sur l’indice des prix à la consommation (IPC) américain plus faible que prévu pour décembre, qui a conduit à une révision à la baisse des attentes en matière de taux d’intérêt américains, apportant un soulagement aux marchés obligataires et boursiers.
Les analystes de Capital Economics suggèrent que cette semaine pourrait connaître une volatilité accrue, les attentes élevées concernant l’action rapide de Trump dans son second mandat influençant les réactions du marché.
Capital Economics note qu’avec un calendrier économique plus léger et le Federal Open Market Committee (FOMC) entrant dans une période de silence avant ses réunions de politique monétaire, les politiques de Trump domineront probablement le narratif financier la semaine prochaine. La firme maintient que les politiques tarifaires de Trump ne sont pas pleinement prises en compte dans les prix actuels du marché, laissant entrevoir une hausse potentielle du dollar si des tarifs douaniers importants sont mis en place.
Cependant, la firme reconnaît également le risque de déception pour le dollar si ces tarifs ne se concrétisent pas aussi rapidement que prévu.
Au Japon, les marchés des changes se préparent également à l’annonce de la politique de la Banque du Japon (BoJ) vendredi. Le yen a connu une forte performance cette semaine suite aux déclarations officielles suggérant une possible hausse des taux de 25 points de base. L’équipe d’économistes japonais de Capital Economics a ajusté ses prévisions, s’attendant désormais à une hausse des taux plus tôt que prévu initialement en mars, les marchés monétaires attribuant une probabilité d’environ 80% à ce scénario.
L’attention se porte maintenant sur les futurs signaux de politique de la BoJ, alors qu’elle vise à gérer les attentes du marché sans provoquer de perturbations, similaires aux turbulences du marché qui ont suivi la précédente hausse des taux de la BoJ en juin.
De l’autre côté du spectre des devises, la livre sterling a été à la traîne des autres grandes devises du G10 pour la deuxième semaine consécutive. Les données d’inflation et d’activité plus faibles que prévu au Royaume-Uni ont allégé la pression sur le marché des Gilts, entraînant une baisse des rendements.
Néanmoins, la livre a souffert de la diminution des attentes en matière de taux d’intérêt au Royaume-Uni, et le marché reste prudent quant à la prime de risque du Royaume-Uni. Capital Economics estime que les marchés monétaires sous-estiment le niveau d’assouplissement attendu de la Banque d’Angleterre (BoE) cette année, ce qui conduit à des perspectives moins optimistes pour la performance de la livre.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.